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Contre le parti de l’extrême droite et le désenchantement de la politique

Contre le parti de l’extrême droite et le désenchantement de la politique,

il faut aller voter dimanche,

mais cela ne suffit pas

Pour la première fois de son histoire un, peut être plusieurs élus FN vont entrer au conseil municipal de la ville de Bègles. C’est aussi le cas à Floirac, à Pessac, et on assistera également, très vraisemblablement, au retour des élus frontistes à la Cub.

Si on en croit les sondages, près d’un électeur sur deux n’ira pas voter dimanche aux élections municipales qui traditionnellement suscitent le plus d’intérêt de la part des électeurs. Une première également…

Pendant ces derniers jours de campagne, j’ai fait beaucoup de porte à porte, plus de 450 sonnettes tirées. Et c’est vrai, bien que l’accueil soit bon, la ritournelle « des élus tous pourris » revient un peu plus que lors des précédentes campagnes à Bègles. Bien sûr, le climat actuel « d’affaires » à répétition touchant des figures politiques nationales couplé à la crise économique qui dure donne le la d’une morosité ambiante.

Alors que la très grande majorité des élus municipaux ne font pas carrière, ne sont pas des professionnels de la politique, vivent leur mandat local comme un engagement fort pour leur ville, pour leurs concitoyens, tous les élus, nationaux comme locaux, sont jetés dans le même sac.

Or, c’est bien précisément l’action publique municipale qui est la plus visible et la plus compréhensible par tous : les services à la personne, les transports, l’urbanisme… la construction de la ville se voit et le lien social se vit au quotidien. Malgré cela, la confiance n’y est plus pour près d’un électeur sur deux…

La montée simultanée du parti de l’extrême droite et de l’abstention est le reflet de la crise économique et du désenchantement de la politique, c’est à dire, le fait de ne plus croire à la possibilité d’améliorer notre réalité, nos vies.

De conjoncturelle cette crise du politique devient structurelle : c’est celle de nos institutions, celle de la 5e république.

Au delà, comme je le fais, avec ce petit texte, rédigé, à chaud, dans l’urgence d’avant la fin de campagne du premier tour, pour appeler au civisme et au vote en faveur des listes républicaines, il faudra revisiter notre démocratie.

Soyons nombreux à appeler de nos vœux que soit entendu ce message pour que la démocratie représentative à bout de souffle soit remplacée par une démocratie objectivement participative qui donnera aux citoyens de vrais pouvoirs sur la vie de la citée et donc réenchantera la politique.

Dimanche, allons exprimer nos convictions en accomplissant notre devoir de citoyen, droit si chèrement acquis : votons !

Tag(s) : #pourbegles2014, #Editos - Interventions
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